Projet d’appui au développement agricole du pôle G (Kissidougou, Gueckedou et Macenta) – PADAG

  • Durée : 01/06/2021 – 01/06/2026
  • Montant : 33,7 millions USD
  • Bailleur(s) : FADD, Gouvernement Guinéen
  • Coordinateur : Mohamed CONDE
  • Siège : Conakry
  • Site web :

 

L’objectif général du Projet d’Appui au Développement Agricole du Pôle G (PADAG) est de contribuer à la réduction de la pauvreté et de stimuler la croissance économique de la Guinée forestière.

 

Son objectif de développement est ‘d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle et accroitre les revenus des populations du Pôle G (préfectures de Kissidougou, Guéckédou et Macenta). Cet objectif sera atteint par l’intensification, la diversification et la valorisation des filières riz et palmier à huile en intégrant les ruraux pauvres, spécialement les femmes et les jeunes. Le PADAG met l’accent sur la mise à grande échelle des innovations efficaces ayant fait l’objet d’essais pilotes prometteurs en Guinée forestière. Ces innovations comprennent des itinéraires techniques de production et de valorisation plus performants pour les filières ciblées, mais également la professionnalisation des organisations professionnelles agricoles, des partenariats commerciaux entre interprofessions, la planification participative, l’appui à l’autonomisation des femmes et d’égalité de genre et l’entreprenariat des jeunes ruraux.

 

Conformément au cadre logique du DCP, la mise en œuvre des activités prévues pour l’année 2022 vise les résultats suivants par composante :
* La mise en œuvre de la composante 1, permettra l’augmentation de la production du riz local de qualité pour le marché et contribuera à améliorer la sécurité alimentaire à travers les actions suivantes:
Réhabilitation des aménagements hydroagricoles est réalisée
la Production de semences de base est réalisée et disponible
* La mise en œuvre de la composante 2, permettra l’augmentation de la production de qualité d’huile de palme et de palmiste
– le matériel génétique amélioré est disponible
– la Cartographie des anciennes plantations de Tenera (F1-F2) est disponible
– le Document d’inter culture palmier caféier/vivrier
– les bonnes pratiques pour le développement du palmier (Fertilisation organique minérale et désherbage/couverture) sont diagnostiquées et capitalisés
*La mise en œuvre de la composante 3, créera un environnement plus favorable au développement du Pôle G (mise en place des infrastructures et équipement de production agricole en faveur des bénéficiaires)
-le Référentiel des bonnes pratiques environnementales et social est élaboré et disponible
– les Pistes à désenclaver sont identifiées et réhabilitées
– Les Infrastructures post-récolte sont réalisées
– le Siège du projet PADAG/Guéckédou est réhabilité
* La mise en œuvre de la composante 4, permettra une coordination et une gestion efficace et efficiente du projet
– les biens et services (formation sur les logiciels spécifiques Comptabilité, Suivi-Evaluation) de gestion) sont acquis
– les informations sur les activités du projet sont disponibles
– Les missions d’appui et de supervision sont réalisées
– les Formations, Ateliers, Réunions sont programmés et sont réalisées
– Les salaires et indemnités du personnel du projet sont payés

 

La mise en œuvre du PADAG (2022-2025) est articulée autour des composantes suivantes:
Composante 1: Intensification et valorisation de la filière rizicole
Composante 2 : Relance de la filière palmier à huile
Composante 3 : Mesures d’appui au développement durable du Pôle G
Composante 4 : Coordination et gestion

 

Le PADAG cible au moins 40 000 ménages, soit environ 264 000 personnes représentant 28 pourcent de la population agricole du Pôle G, comprenant essentiellement les ruraux pauvres dont les femmes et les jeunes impliqués dans les activités de production et de valorisation de ces deux filières ciblées

 

Les modalités de la mise en œuvre du PADAG impliqueront un partenariat entre les services techniques publics déconcentrés, des organisations spécialisées, des prestataires des services et des organisations professionnelles agricoles suivant l’approche du ‘faire-faire’. Le Gouvernement a requis une assistance technique internationale pour appuyer la mise en œuvre rapide et efficiente du projet, sur la base d’une stratégie de transfert de compétences et de retrait progressif.
Partenaires
Institut de recherche agronomique de Guinée (IRAG) et PALMELITE
DNA/Centre semencier de Guéckédou
BSD Ministère de l’Agriculture
Agence Nationale de la Promotion rurale et du Conseil Agricole (ANPROCA)
Direction Nationale du Génie Rural (DNGR)
Bureau Technique de Génie Rural (BTGR)
Direction Générale du Contrôle de Qualité des Produits Agricoles
Direction préfectorale de l’Agriculture (DPA)
Ministères Partenaires et ACGPMP
Maison Guinéenne de l’Entrepreneur MGE
PLAN GUINEE
AGUISSA
MEDIA/Radio rurales

 

Préfectures de Kissidougou, Gueckédou et Macenta

Projet de développement rural intégré Gaoual-Koundara-Mali – PDRI-GKM

  • Durée : 5 ans (04/12/2019 – 01/06/2023)
  • Montant : 22 950 000 €
  • Bailleur(s) : BID
  • Coordinateur : Kemo Condé
  • Siège : Koundara
  • Zone d’intervention : Gaoual, Koundara, Mali
  • Site web : Aucun

 

Le Gouvernement de la République de Guinée a obtenu un financement de la Banque Islamique de Développement afin de couvrir le coût de réalisation du Projet de Développement Rural Intégré Gaoual Koundara Mali (PDRI/GKM) pour une durée de cinq (05) ans. Le projet PDRI-GKM est placé sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage qui en est l’agence d’exécution et le maître d’ouvrage.

 

Les principaux objectifs du projet visent à réduire les contraintes liées au développement de l’agriculture en Guinée et particulièrement à Gaoual, Koundara et Mali, par l’intensification de la production agricole, la construction d’infrastructures socio-économiques et de pistes rurales…

 

A la fin du projet les accroissements des rendements escomptés au niveau des différentes cultures en 2025 seront :

        • Mais : de 1,21T/ha à 2,5T/ha,
        • Riz : de 1,14T/ha à 5T/ha,
        • Arachide : de 0,8T/ha à 2,5T/ha,
        • Tomate : de 20T/ha à 30T/ha,
        • Oignon : de 14T/ha à 25T/ha ;

En terme d’infrastructures : 2100 ha de plaines et bas-fonds sont aménagés, 167km de pistes rurales sont réalisées, 35 magasins de stockage sont construits, 4 marchés communautaires sont construits, Le siège du projet et les deux antennes sont à construire, 20 aires de séchage sont réalisées. Les effets conjugués de toutes ces actions vont se traduire à l’horizon 2025 par un accroissement sensible du revenu des ménages qui passera de 300 USD en 2017 à 1000 USD en 2025.

 

  1. Appui à l’intensification des filières de production
  2. Accès aux équipements post récolte en liens avec le marchés
  3. La gestion et la coordination du projet

 

  • Les responsables des structures faitières (unions fédérations)
  • Les groupements de producteurs (hommes femmes et jeunes)
  • Des transformateurs des produits agricoles
  • Les commerçants et transporteurs.

 

Les partenaires nationaux : IRAG, DNA, SERPROCA, DNGR Les partenaires internationaux : UNOPS, IFDC, MP, ILRI.

Projet de mobilité et de connectivité rurale – PMCR

  • Durée : 5 ans (21/08/2019 – 30/06/2024)
  • Montant : 40 000 000 USD
  • Bailleur(s) : Banque Mondiale (IDA)
  • Coordinateur : Mohamed Lamine DIABY
  • Siège : Conakry
  • Site web :

 

La réalisation de 798 km de pistes rurales et infrastructures communautaires de bases (Magasin et forage)

 

Le Projet de Mobilité et de Connectivité Rurales (PMCR) vise essentiellement la réduction de la pauvreté, l’augmentation de la sécurité alimentaire et l’amélioration des conditions de vie des populations rurales par la mise en place d’un réseau fonctionnel d’infrastructures rurales de transport, durable et respectueux de l’environnement concourant à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) et du Programme National de Développement Economique et Social (PNDES) de la Guinée.
Le PMCR sera exécuté en cinq (5) ans (2019 – 2024) pour un coût global de quarante millions de dollars US (40.000.000 USD) financé par la Banque mondiale. Il est mis en œuvre en Basse, Moyenne et Haute Guinée notamment dans les préfectures de Boké, Dubréka, Coyah , Dalaba, Pita, Labé Siguiri et Mandiana pour désenclaver les zones de production d’une part et celles des grands aménagements hydro agricoles du Projet de Développement Agricole Intégré de Guinée (PDAIG) d’autre part.

 

Le Projet de Mobilité et de Connectivité Rurales (PMCR) vise essentiellement la réduction de la pauvreté, l’augmentation de la sécurité alimentaire et l’amélioration des conditions de vie des populations rurales par la mise en place d’un réseau fonctionnel d’infrastructures rurales de transport, durable et respectueux de l’environnement concourant à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) et du Programme National de Développement Economique et Social (PNDES) de la Guinée.

 

Composante 1 : Réhabilitation des routes rurales et construction des infrastructures communautaires. Elle concerne les zones de production agricole et domaines d’élevage. Pour cela, il s’agit de réhabiliter, entretenir et éliminer les points critiques des pistes retenues comme prioritaires sur la base des études préliminaires et de conception technique réalisées dans le cadre du Projet d’Appui au Secteur Agricole de Guinée (PASA-G).
Ces travaux porteront fondamentalement sur l’amélioration du réseau de pistes rurales reliant les villages entre eux d’une part et les chefs-lieux des Communes Rurales avec le reste des zones économiques et de production agricole (routes préfectorales) d’autre part.
Pour ce qui concerne les infrastructures communautaires, il s’agira de la construction et de la remise en état desdites infrastructures pour le stockage des produits agricoles, de même que la réalisation des points d’eau le long des routes réhabilitées.
Composante 2 : Renforcement des capacités pour l’entretien et la sécurité routière.
Il s’agira de mettre en place un système villageois d’entretien des infrastructures de transport rural dans ces zones et des outils de suivi de cet entretien. Les entretiens courants, périodiques et exceptionnels seront assurés par le financement du Fonds d’Entretien Routier (FER).
La sécurité routière portera sur la création d’un observatoire et la collecte des données sur les accidents de la route.
Composante 3 : Gestion du Projet
Cette composante vise à garantir que le projet est géré et contrôlé efficacement et que les performances et les résultats sont soigneusement suivis. Une Unité de Coordination sera mise en place pour le suivi rapproché du projet. Des activités de formation, de communication et de capitalisation sont aussi prévues.
Plus spécifiquement, il s’agira d’apporter un appui à la mise en œuvre du projet, y compris les acquisitions et les sauvegardes environnementale et sociale ainsi que la prévention des risques de Violences Basées sur le Genre (VBG).

 

La communauté rural des zones d’intervention du projet

 

AGUISER

 

Coyah, Boké, Labé, Dalaba, Pita, Siguiri et Mandiana

Projet d’appui aux systèmes d’activités rizicoles en zone de mangrove – SARITEM

  • Durée : 5 ans (01/01/2018 – 31/12/2024)
  • Montant : 23 000 000 €
  • Bailleur(s) : AFD
  • Coordinateur : SAIKOU YAYA BALDE
  • Siège : Matoto, Conakry
  • Zone d’intervention : Basse Guinée Nord et Sud (Dubréka, Boffa, Boké et Forécariah)
  • Site web : Aucun

 

Le présent projet s’inscrit dans le cadre de la consolidation des acquis des projets antérieurs, mis en œuvre par la DNGR et soutenus depuis une vingtaine d’années par l’AFD en faveur de la production durable de la riziculture de mangrove.
En zone de mangrove, les aménagements hydro-agricoles visent à « stabiliser » les zones de culture de riz grâce à la combinaison de trois résultats : i) la protection des casiers rizicoles de la submersion des eaux marines en période de culture; ii) le contrôle des adventices et le maintien de la fertilité par l’admission de l’eau de mer en saison sèche; iii) ainsi que le lessivage des sels de la couche arable et la satisfaction des besoins en eau du riz par un contrôle de la lame d’eau.

 

I. OBJECTIF GLOBAL DU PROJET :
L’objectif global du projet est de contribuer à un développement durable de la production rizicole en zone de mangrove permettant de sédentariser les zones de culture et d’intensifier la productivité des zones cultivées tout en préservant les zones de mangrove naturelle environnantes.

II. OBJECTIFS SPECIFIQUES DU PROJET :

  • Contribuer à un développement durable de la production rizicole en zone de mangrove par l’aménagement et la mise en valeurs de 5000 ha dont 3 500 ha de nouveaux périmètres (Riz – BG 1 : 2 500 ha et Riz – BG 2 : 1 000 ha) ;
  • Renforcer l’organisation des producteurs en vue de leur autonomisation, notamment financière de leurs structures particulièrement les composantes connexes de l’aval de la filière riz professionnelles ;
  • Mettre en valeur les aménagements réalisés pour améliorer et pérenniser la productivité des investissements.

 

A. SUR LES TRAVAUX

  1. Travaux de consolidation anciens aménagements en dysfonctionnement (3 798 ha)
  2. Travaux GEP
    Compléments / EC existants aménagements globaux sur 2 365 ha
    Extensions: 1 302 ha
  3. Nouveaux aménagements globaux
    Au Nord: 1 206 ha
    Au Sud: 600 ha
  4. Désenclavement: 10 km;

B. SUR LA Gestion Entretien et Maintenance des périmètres :

  1. Des associations indépendantes à terme
  2. Une cellule qui a vocation à appuyer tous les usagers
  3. Une implication des communes rurales
  4. Un partage effectif de l’entretien entre l’Etat et les usagers
  5. Une démarche de création de fonds d’entretien et d’amélioration du cadre juridique engagée;

C. MISE EN VALEUR AGRICOLE ET DEVELOPPEMENT DURABLE DES FILIERES RIZ

Résultat attendu de la composante 2 :

La productivité et les productions de riz sont accrues et mieux valorisées à travers des modes de gestion durable des ressources naturelles de l’écosystème de mangrove
Ce résultat sera atteint à travers deux volets :

1. Mise en Valeur Agricole Durable
1.1 APPUI AUX PRODCTEURS (FOPBG)

Plus de 7 000 ha sont suivis par la FOPBG dont 3 210 ha d’endiguement collectif autour des quels 1 483 exploitants sont recensés dont 170 femmes avec 1 063 propriétaires dont 88 femmes ; 420 locataires ;
82% de taux de mise en valeur sur l’ensemble des 12 périmètres
20 paysans relais mis en place ; 660 producteurs formés au suivi et au conseil agricole ; 30 producteurs semenciers formés
20 associations des usagers des périmètres (AUP) mis en place

1.2 La RD sera mise en œuvre par l’IRAG. Elle comprend les sept activités ci-après :
IRAG (RECERCHE / DEVELOPPEMENT)

a) Fertilité des sols
La fertilité en mangrove est identifiée et connue : bon planage, curage des chenaux, admission /stockage de l’eau de mer pendant la saison sèche et la création de quartier hydraulique homogène
b) Suivi technico économique
Rendement moyen de 2,2 tonnes par ha dont 1,8 t/ha sur billon, 2,2t/ha sur plat et 3,2 t/ha avec le semis direct
c) Mécanisation
Le motoculteur de type chinois identifié, la fiche d’exploitation élaborée : 180 jours d’exploitation par an avec 80 jours de préparation de sols et 100 jours de transport
d) Recherches variétales
4 variétés identifiées dont 2 locales (Kinsampana et Dissi béli) et 2 améliorées (ROCK5 et M6)

1.3. Appui à l’Aval des Filières riz
Elle est mise par la MGE et comprend les activités ci-après:

– 1 655 acteurs formés à l’Esprit d’Auto Promotion (EAP), Gestion, cadre législatif, technique de dépannage de machines de décorticage et d’étuvage du riz
– Plus de 50 kits (fûts, brouettes, râteaux, pelles etc..) d’étuvage distribués
– 2 centres de transformation et de commercialisation réalisés à Koba et Boffa
– 80 groupements d’acteurs encadrés, 4 unions et une fédération mis en place
– Mise en place d’un réseau bööra maalé (marque collective de riz) qui fédère 600 exploitants de 6 zones pilotes (Kaback, Wonkifong, Koba, Douprou, Tougnifily et Kollaboui).

D. CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (CGS)
1. élaboration d’un CGES comme étape du dispositif d’évaluation environnementale et sociale (EES);
2. suivi du PGES

 

Composante 1 : Aménagement & entretien des périmètres rizicoles
Volet 11 : Réhabilitation et extension des aménagements
Volet 12 : Gestion, entretien et maintenance des aménagements
Composante 2 : Mise en valeur agricole durable et développement des filières riz et sel
Volet 21 : Mise en valeur agricole durable
Volet 22 : Aval des filières riz et sel
Composante 3 : Coordination, suivi-évaluation et diligences environnementales et sociales
Volet 31 : Mesures d’accompagnement environnemental et social
Volet 32 : Suivi-évaluation
Volet 33 : Coordination du projet

 

  1. La FOP VS BG: Fédération des Organisations Paysannes des Vivriers et Saliculteurs de la Basse Guinée;
  2. les AUP : les Associations d’Usagers des Périmètres rizicoles.

 

Groupement SHER – BERCA Baara
ADAM
ACE avec AT CACG
FOPVS BG avec AT Gret
IRAG avec AT CIRAD
MGE avec AT Gret
UCP/DNGR avec AT du Groupement BRLi – Iram

Projet de gestion intégré des ressources en eau (PGIRE II) de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) – PEGIR II

  • Durée : 7 ans (12/1/2018 – 30/06/2023)
  • Montant : 12 032 341 USD
  • Bailleur(s) : Banque Mondiale (IDA)
  • Coordinateur : Balla MARA
  • Siège : Conakry
  • Site web :

 

Projet de Gestion Indegree des Resources en Eau et de Développement des Usages Multiples (PGIRE II), qui vise à consolider et amplifier les résultats et les acquis du PGIRE II, a été lancée en juin 2014. La mise en œuvre des activités de la sous composante « Aménagement hydroagricole et protection des ressources en eau» du PGIRE II a été confiée aux mêmes Agences d’exécution dont la Direction Nationale du Génie Rural (DNGR) en ce qui concerne la République de Guinée. La composante 2 du projet dans laquelle la sous composante « Aménagement Hydroagricole et protection des ressources en eau », vise à promouvoir les activités génératrices de revenus et améliorer les moyens de subsistance pour les populations du bassin du fleuve Sénégal.

 

Le Projet de Gestion Intégrée des Ressources en Eau et le développement des usages multiples de l’eau (PGIRE II), a pour objectif de Développement d’améliorer la gestion concertée des ressources en eau pour un développement durable sur le plan social économique et environnemental dans le bassin du fleuve Sénégal.

 

  • Associations d’usagers d’eau (ou Organisations de Producteurs) opérationnels créés et / ou renforcées (Nombre);
  • Linéaire d’axes hydrauliques – canaux alimentant les zones d’irrigation – sont réhabilités
    Superficie traitée par des techniques appropriées de conservation (dont l’agroforesterie ou reboisement);
  • Augmentation des ventes (en valeur monétaire) de poisson frais et transformé dans les sites du projet;
  • Pourcentage de bénéficiaires cibles ayant reçu un traitement de masse contre les MTN qui apparaissent au niveau local.

 

Composante II
La composante 2 du projet dans laquelle la sous composante « Aménagement Hydroagricole et protection des ressources en eau » est inscrite, vise à promouvoir les activités génératrices de revenus et améliorer les moyens de subsistance pour les populations du bassin.

 

Le Projet vise 6 266 Bénéficiaires directs de l’ensemble du Project (hommes et femmes)

 

Banque Mondiale, OMVS

 

Moyenne Guinée (Mamou,Dalaba, Labé et Tougué)

Projet de développement agricole intégré en Guinée – PDAIG

  • Durée : 5 ans (08/03/2019 – 30/06/2023)
  • Montant : $ 40 000 000
  • Bailleur(s) : Banque Mondiale
    Gouvernement Guinéen
  • Coordinateur : Ibrahima Sambegou GASSAMA
  • Siège : Conakry
  • Site web : www.pdaig.org.gn

 

Dans le cadre de l’opérationnalisation du PASANDAD et la contribution à la mise en œuvre du PNDES, le Gouvernement guinéen a fait un appel au soutien technique et financier du Groupe de la Banque Mondiale (GBM) pour jouer un rôle central dans la mobilisation des financements nécessaires.
En réponse à cette demande du Gouvernement, le GBM a accordé un crédit de 40 Millions de dollars US pour le financement de ce Projet. Le PDAIG se concentre sur le développement de chaînes de valeur à forte valeur ajoutée.

Sa conception considère le besoin croissant pour la Guinée de transformer son agriculture en augmentant la productivité, en développant les marchés et la compétitivité et en renforçant les infrastructures.

Le PDAIG porte sur 5 chaînes de valeur, mis en œuvre dans 10 préfectures. Il s’agit du riz, du maïs, de la volaille, de la pomme de terre et de la pisciculture. Quant aux préfectures cibles, elles offrent un potentiel de développement significatif pour les filières sélectionnées. Il s’agit des préfectures de Dubréka, Coyah, Boké, Dalaba, Pita, Labé, Dinguiraye, Siguiri, Mandiana et Beyla.

 

L’objectif de développement du projet est d’accroître la productivité agricole au niveau des exploitations et de promouvoir une plus grande participation des producteurs et d’autres acteurs dans les chaînes de valeur sélectionnées dans les zones du projet.

 

Les résultats attendus du Projet sont :
1. 𝗔𝗰𝗰𝗿𝗼𝗶̂𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́ 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗲̀𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗣𝗠𝗘 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲𝗿𝘁𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗮𝗶̂𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿
– Pourcentage d’augmentation du rendement des produits ciblés obtenus par les bénéficiaires directs du projet (ventilés par produit : riz, maïs, pomme de terre, œuf et poisson)
– Pourcentage d’augmentation du volume des ventes de produits ciblés réalisés par les bénéficiaires directs du projet (ventilés par produit : riz, maïs, pomme de terre, œuf, poisson)
– Producteurs touchés par les biens et services du projet
– Producteurs touchés par les biens et services du projet – Femmes
– Producteurs touchés par les biens et services du projet – Jeunes

2. 𝗔𝗰𝗰𝗿𝗼𝗶̂𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́ 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲
– Superficie réhabilité ou doté d’un nouveau système d’irrigation ou de drainage pour la maîtrise de l’eau
– Nombre d’associations d’usagers de l’eau opérationnelles créées et/ou renforcées
– Superficie couverte par les technologies améliorées diffusées par le projet
– Nombre d’utilisateurs de technologies améliorées diffusées par le projet (ventilées par sexe)
– Nombre d’utilisateurs de technologies améliorées diffusées par le projet – femmes
– Nombre de techniciens agricoles formés (ventilés par sexe)

3. Connecter les producteurs aux marchés pour promouvoir une agriculture commerciale saine
– Nombre de micro-projets financés par la subvention à coût-partagé
– Nombre de sous-projets financés par la subvention à coût-partagé pour les petites et moyennes entreprises (PME)
– Nombre de producteurs, d’agro entrepreneurs et de PME formés (désagrégé par sexe et jeunesse)
– Nombre de producteurs, d’agro entrepreneurs et de PME formés (désagrégé par sexe et jeunesse) – Jeunes
– Nombre de producteurs, d’agro entrepreneurs et de PME formés (désagrégé par sexe et jeunesse) – Femmes
– Nombre de producteurs, d’agro entrepreneurs et de PME formés (désagrégé par sexe et jeunesse) – PMEs

4. 𝗖𝗼𝗻𝗻𝗲𝗰𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗿𝗼𝗺𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗿𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲 𝘀𝗮𝗶𝗻𝗲
– Réaliser le recensement national de l’agriculture et de l’élevage

 

  1. Le projet comprend quatre (04) composantes interconnectées, organisées pour traiter les contraintes majeures de façon séquentielle, à savoir :

    𝗖𝗼𝗺𝗽𝗼𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲 𝟭 : Augmentation de la productivité agricole
    𝙊𝙗𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝘾𝙤𝙢𝙥𝙤𝙨𝙖𝙣𝙩𝙚 : Accroître la productivité agricole grâce à une intensification des systèmes de production respectueuse de l’environnement, axés sur l’amélioration de la gestion de l’eau et la promotion de technologies améliorées et à l’innovation

    𝗖𝗼𝗺𝗽𝗼𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲 𝟮: Augmentation de l’accès aux marchés
    𝙊𝙗𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝘾𝙤𝙢𝙥𝙤𝙨𝙖𝙣𝙩𝙚 : Aider les producteurs, les transformateurs à petite échelle et leurs organisations à accroître la production et la commercialisation de surplus négociables pour les chaînes de valeur agricoles ciblées (riz, maïs, pommes de terre, œufs et poissons).

    𝗖𝗼𝗺𝗽𝗼𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲 𝟯 : Renforcement des capacités institutionnelles
    𝙊𝙗𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝘾𝙤𝙢𝙥𝙤𝙨𝙖𝙣𝙩𝙚 : renforcer les capacités institutionnelles, en se concentrant en particulier sur les statistiques agricoles et la planification d’une réponse rapide en cas de crises graves et d’urgences

    𝗖𝗼𝗺𝗽𝗼𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲 𝟰 : Coordination et Mise en Œuvre du Projet
    𝙊𝙗𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝘾𝙤𝙢𝙥𝙤𝙨𝙖𝙣𝙩𝙚 : Faire en sorte que le projet soit géré et mise en oeuvre de manière efficace, et que les résultats soient suivis par l’Unité de coordination et les agences d’exécution. Les principales activités consisteront à la planification stratégique, la coordination et la gestion, le suivi, l’évaluation et la communication, et la gestion des politiques de sauvegarde.

 

Le projet bénéficie directement à 𝟮𝟬𝟬 𝟬𝟬𝟬 acteurs, répartis dans les 10 préfectures et segmentés suivant les objectifs de développement du PDAIG, à savoir : 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗹𝗲𝘀 𝗣𝗠𝗘 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲́𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗮𝗶̂𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗲𝘀, 𝗻𝗼𝘁𝗮𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗴𝗿𝗼-𝗶𝗻𝗱𝘂𝘀𝘁𝗿𝗶𝗲𝘀, 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗿𝗰̧𝗮𝗻𝘁𝘀 (𝗴𝗿𝗼𝘀𝘀𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗹𝗹𝗮𝗻𝘁𝘀), 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘅𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀, 𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀, 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀.

𝙇𝙚𝙨 𝙗𝙚́𝙣𝙚́𝙛𝙞𝙘𝙞𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙙𝙞𝙧𝙚𝙘𝙩𝙨 du projet comprennent les producteurs, leurs organisations et les PME agricoles impliquées dans les chaînes de valeur agricoles sélectionnées.

𝙇𝙚𝙨 𝙗𝙚́𝙣𝙚́𝙛𝙞𝙘𝙞𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙙𝙞𝙧𝙚𝙘𝙩𝙨 du projet comprennent les entreprises commerciales (grossistes et détaillants), les exportateurs, les importateurs, les prestataires de services publics et privés, les organismes gouvernementaux et les organisations non gouvernementales impliquées dans les chaînes de valeur agricoles sélectionnées

𝗟𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 𝗲𝘀𝘁 𝗴𝗲𝗻𝗿𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲 : 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 (𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝟰𝟬%) 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀 (𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝟮𝟬%) . 𝗘𝗻 𝗼𝘂𝘁𝗿𝗲, 𝟭𝟬𝟬𝟬 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗮𝗶̂𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘃𝗿𝗮𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗯𝗲́𝗻𝗲́𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗿 𝗱𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁.

 

Dans le cadre de sa mise en œuvre, l’Unité de Gestion du PDAIG signe des conventions annuelles avec des agences et/ou services techniques du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage ainsi que celui de la Pêche. Il s’agit des services suivants :

Dans le cadre de sa mise en œuvre, l’Unité de Gestion du PDAIG signe des conventions annuelles avec des agences et/ou services techniques du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage ainsi que celui de la Pêche. Il s’agit des services suivants :

𝟭. 𝗟𝗮 𝗗𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝗚𝗲́𝗻𝗶𝗲 𝗥𝘂𝗿𝗮𝗹 (𝗗𝗡𝗚𝗥), pour la mise en œuvre de la sous-composante 1.1: Contrôle et gestion de l’eau ;

𝟮. 𝗟’𝗔𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝘁𝗮𝘁𝗶𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗔𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲𝘀 (𝗔𝗡𝗔𝗦𝗔) pour la mise en œuvre de la sous-composante 3.1: Soutien au système de production des statistiques agricoles.

𝟯. 𝗟’𝗔𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗾𝘂𝗮𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 (𝗔𝗡𝗔𝗚) pour la mise en place et la valorisation des pôles piscicoles

𝟰. 𝗟𝗲 𝗦𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗣𝗿𝗼𝗺𝗼𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗥𝘂𝗿𝗮𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲 (𝗦𝗘𝗥𝗣𝗥𝗢𝗖𝗔) pour le conseil et la vulgarisation agricole, l’accès aux technologies agricoles et l’innovation

𝟱. 𝗗𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 et des sociétés de conseil spécialisées pour la mise en œuvre de la composante 2 : Connecter les producteurs au marché pour promouvoir une agriculture commerciale saine ;

 

𝗟𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗶𝗲𝗻𝗱𝗿𝗮 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝟭𝟬 𝗽𝗿𝗲́𝗳𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 constituant des zones de production majeures et offrant un potentiel de développement significatif pour les chaînes de valeur sélectionnées. Il s’agit de :
𝗗𝘂𝗯𝗿𝗲́𝗸𝗮 : Aviculture
𝗖𝗼𝘆𝗮𝗵 : Aviculture
𝗕𝗼𝗸𝗲́ : Riz, Pisciculture, Aviculture
𝗗𝗮𝗹𝗮𝗯𝗮 : Pomme de terre, Pisciculture, Aviculture
𝗣𝗶𝘁𝗮 : Pomme de terre
𝗟𝗮𝗯𝗲́ : Maïs, Pomme de terre, Aviculture
𝗗𝗶𝗻𝗴𝘂𝗶𝗿𝗮𝘆𝗲 : Maïs
𝗦𝗶𝗴𝘂𝗶𝗿𝗶 : Riz, Pisciculture, Aviculture
𝗠𝗮𝗻𝗱𝗶𝗮𝗻𝗮 : Riz, Maïs, Aviculture
𝗕𝗲𝘆𝗹𝗮 : Riz

Projet intégré de développement pour l’adaptation aux changement climatique – PIDACC/ABN

  • Durée : 5 ans (01/06/2019 – 30/04/2024)
  • Montant : 15 400 000 EUR
  • Bailleur(s) : La banque Allemande KFW
  • Coordinateur : Ibrahima KABA
  • Siège : Kankan
  • Site web : www.pdaig.org.gn

 

Dans le cadre de l’opérationnalisation du PASANDAD et la contribution à la mise en œuvre du PNDES, le Gouvernement guinéen a fait un appel au soutien technique et financier du Groupe de la Banque Mondiale (GBM) pour jouer un rôle central dans la mobilisation des financements nécessaires.
En réponse à cette demande du Gouvernement, le GBM a accordé un crédit de 40 Millions de dollars US pour le financement de ce Projet. Le PDAIG se concentre sur le développement de chaînes de valeur à forte valeur ajoutée.

Sa conception considère le besoin croissant pour la Guinée de transformer son agriculture en augmentant la productivité, en développant les marchés et la compétitivité et en renforçant les infrastructures.

Le PDAIG porte sur 5 chaînes de valeur, mis en œuvre dans 10 préfectures. Il s’agit du riz, du maïs, de la volaille, de la pomme de terre et de la pisciculture. Quant aux préfectures cibles, elles offrent un potentiel de développement significatif pour les filières sélectionnées. Il s’agit des préfectures de Dubréka, Coyah, Boké, Dalaba, Pita, Labé, Dinguiraye, Siguiri, Mandiana et Beyla.

 

L’objectif du projet est l’augmentation durable de la production et la productivité agricoles par une meilleure utilisation des ressources en eau pour l’irrigation, afin de contribuer à la sécurité alimentaire et la résilience de la population face aux conséquences du changement climatique.

 

  1. Augmentation de la production agricole dans la zone du projet;
  2. Désenclavement des périmètres par la réhabilitation ou la construction des pistes rurales;
  3. Réalisation des mesures environnementales en fonction des dispositions des sites (par exemple protection contre l’érosion);
  4. Conseils et accompagnements des bénéficiaires (de la production jusqu’à la transformation et la commercialisation des produits agricoles)

 

  1. Réhabilitation et construction des infrastructures hydroagricoles le long du fleuve Niger et ses affluents en Guinée;
  2. Réhabilitation et aménagement des pistes rurales pour le désenclavement des périmètres hydroagricoles;
  3. Mesures environnementales et de protection des périmètres afin d’assurer durablement leur fonctionnalité;
  4. Appui-conseil aux exploitants/bénéficiaires en matière de bonnes pratiques agricoles, gestion de l’eau, entretien des aménagements hydro-agricoles, approvisionnement en intrants et commercialisation des produits agricoles.

 

L’autorité du bassin du Niger; les populations de la zone d’intervention du projet.

 

Non applicable pour le moment ( le projet est encore au stade des études)

 

Kankan, Siguiri, Kouroussa, Kerouané, Mandiana, Faranah, Dabola, Dinguiraye et Beyla.

Programme de développement chaines de valeurs du riz – PDCVR

  • Durée : 5 ans (10/01/2019 – 10/12/2024)
  • Montant : 28 340 134 USD
  • Bailleur(s) : BID, BADEA, GG
  • Coordinateur : Kadiatou Ditinn BARRY
  • Siège : Kipé, Conakry
  • Site web :

 

D’une manière générale, l’objectif du projet est de contribuer à réduire le taux d’importation élevé du riz (environ 600 000 tonnes/an), à renforcer la croissance économique en améliorant la production, la transformation, la commercialisation et la participation accrue du secteur privé.

 

L’objectif de développement du projet est d’accroître la productivité agricole au niveau des exploitations et de promouvoir une plus grande participation des producteurs et d’autres acteurs dans les chaînes de valeur sélectionnées dans les zones du projet.

 

Le taux élevé d’importation du riz a diminué, la transformation et la commercialisation du riz sont améliorées, Les producteurs sont formés et assistés.

 

Le projet a 4 composantes :
Composante A : Amélioration de la production et de la productivité du riz
Composante B : Renforcement des liens avec le marché
Composante C: Favorisez un environnement politique et institutionnel porteur
Composante D : Gestion et Coordination du Projet

 

Tous les acteurs qui interviennent dans la chaine de valeur du riz

 

MANOBI, IFDEC, SEPROCA, IRAG

 

Basse-Guinée :  Dubréka, Boffa, Boké et Coyah/Wonkifong
Haute-Guinée : Dinguiraye, Kouroussa et Siguiri

Projet de renforcement du système de contrôle et de certification phytosanitaire en Guinée

  • Durée : 3 ans + 6 mois (15/10/2019 – 15/03/2023)
  • Montant : 847 959 USD
  • Bailleur(s) : FONDS POUR L’APPLICATION des NORMES et le DÉVELOPPEMENT du COMMERCE (STDF)
  • Coordinateur : Mamadouba CAMARA
  • Siège : Conakry
  • Site web : www.standardsfacility.org

 

Ce projet vise à renforcer les capacités phytosanitaires en Guinée, sur la base des recommandations d’une Evaluation des Capacités Phytosanitaires (ECP) de la CIPV et des consultations avec les parties prenantes nationales. De façon spécifique, le projet vise à améliorer : le cadre législatif et réglementaire du contrôle phytosanitaire ; la capacité technique et opérationnelle de l’Organisme Nationale pour la Protection des Végétaux (ONPV) à mettre en œuvre un système d’inspection et de certification phytosanitaires basé sur le risque ; les compétences des opérateurs des filières prioritaires à mettre en œuvre les bonnes pratiques. Il aura également comme résultat une meilleure coopération inter-gouvernementale et public-privé en matière phytosanitaire.

Tous ces efforts concourront à améliorer la conformité et la compétitive des produits agricoles guinéens afin de favoriser l’accès aux marchés internationaux et de contribuer à la sécurité alimentaire ainsi qu’à la réduction de la pauvreté dans le pays

 

Renforcer les capacités phytosanitaires pour contribuer à l’accès aux marchés et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en République de Guinée

 

Le cadre règlementaire du système phytosanitaire est mis à jour

La mise à jour du cadre législatif et réglementaire fait partie des recommandations de l’ECP de la Guinée. L’amélioration du système de gouvernance phytosanitaire renforcera la capacité des services de l’ONPV d’exercer leurs fonctions de protection des végétaux et de contrôle phytosanitaire de manière à ce que les végétaux et produits végétaux importés, exportés ou circulant à l’intérieur du pays soient conformes aux normes internationales.

Des textes législatifs et règlementaires en cohérence avec la CIPV et l’accord SPS de l’OMC vont être élaborés et soumis à la validation des autorités compétentes. Ces activités serviront à sensibiliser les secteurs publics et privés sur les missions et responsabilités de l’ONPV. L’amélioration de la gouvernance phytosanitaire devrait aussi augmenter des allocations de ressources humaines et financières à l’ONPV de la part du gouvernement guinéen.

Les processus techniques et opérationnels du système phytosanitaire et de l’ONPV sont améliorées

Le projet apportera une assistance technique pour réaliser une analyse des risques, au moins sur une des cultures prioritaires ciblée. Il mettra aussi à jour la liste des organismes de quarantaine phytosanitaire en Guinée. Un plan de surveillance générale appliqué à une culture cible sera aussi élaboré et validé. L’ONPV disposera d’un système performant de suivi et de traitement des notifications officielles d’interceptions dues à des organismes nuisibles de quarantaine ou autres non-conformités phytosanitaires ou sanitaires. Un système de management de la qualité au sein de l’ONPV sera mis en place.

Les manuels des procédures et fiches techniques pour le contrôle et l’inspection phytosanitaires en Guinée seront élaborés. L’assistance technique pour l’analyse des risques devra renforcer le dispositif national de contrôle et de certification phytosanitaires et réduire les faiblesses de l’ONPV à ce titre. Ces activités serviront aussi à mettre en application le plan d’action de la CEDEAO pour la prévention, la surveillance et la lutte contre les ravageurs et les maladies des plantes dans l’optique de développer les exportations régionales.

Les capacités des acteurs publics et privés à mettre en œuvre les contrôles phytosanitaires sont plus efficaces

Le développement et la mise en œuvre d’un programme soutenu de renforcement des capacités des différents acteurs occupe une place prépondérante dans le projet. Les activités tiendront compte dans sa globalité́ du renforcement de la surveillance au niveau des postes d’entrée (frontières terrestres, ports et aéroport). Le projet prévoit notamment la formation des inspecteurs sur les contrôles phytosanitaires tant à l’importation qu’à l’exportation y compris les processus d’échantillonnage.

Le projet reconnait également que les compétences SPS au niveau vertical par exemple des opérateurs privés et des structures spécialisées dans l’encadrement et le conseil agricole dans la chaine de valeur auront un impact sur la conformité et la compétitivité des produits agricoles. À ce titre, environ 1,400 producteurs seront formés sur les bonnes pratiques agricoles, phytosanitaires, d’hygiène et de traçabilité pour un meilleur contrôle dans les chaines de production.

Les dynamiques de communication et de partenariats entre les parties prenantes sont renforcées

Le partenariat, la collaboration et la coopération entre les différentes parties prenantes (ONPV, autres services publics et parapublics, organisations professionnelles, opérateurs privés et associations de consommateurs) sont essentiels dans un système SPS. L’ECP de la CIPV et le DEP du STDF ont mis en évidence le besoin d’améliorer la collaboration et le système de communication d’information et le partenariat entre l’ONPV et les autres acteurs publics et privés du système SPS en Guinée.

C’est ainsi que le projet a prévu des activités visant à renforcer les dynamiques de communication et de partenariats entre les différentes parties prenantes du système national de contrôle par la mise en place de plateformes de concertation. L’organisation de rencontres semestrielles ou annuelles d’information des différentes catégories de parties prenantes y compris les services d’inspection, les douanes, les associations des consommateurs, les agences de recherche etc. facilitera les échanges public-privé et interministérielles en Guinée.

 

La mise à jour du cadre règlementaire du système phytosanitaire de la Guinée

L’amélioration des processus techniques et opérationnels du système phytosanitaire et de l’ONPV

Le renforcement des capacités des acteurs publics et privés à mettre en œuvre les contrôles phytosanitaires.
Le renforcement des dynamiques de communication et de partenariats entre les parties prenantes.

 

Guinée

 

COLEACP – Comité de Liaison Europe Afrique Caraïbes Pacifique

 

Territoire national

Programme De Développement Chaines De Valeurs Du Riz – PDCVR

  • Durée : 5 ans (10/01/2019 – 10/12/2024)
  • Montant : 28 340 134 USD
  • Bailleur(s) : BID, BADEA, GG
  • Coordinateur : Kadiatou Ditinn BARRY
  • Siège : Kipé, Conakry
  • Site web :

 

D’une manière générale, l’objectif du projet est de contribuer à réduire le taux d’importation élevé du riz (environ 600 000 tonnes/an), à renforcer la croissance économique en améliorant la production, la transformation, la commercialisation et la participation accrue du secteur privé.

 

L’objectif de développement du projet est d’accroître la productivité agricole au niveau des exploitations et de promouvoir une plus grande participation des producteurs et d’autres acteurs dans les chaînes de valeur sélectionnées dans les zones du projet.

 

Le taux élevé d’importation du riz a diminué, la transformation et la commercialisation du riz sont améliorées, Les producteurs sont formés et assistés.

 

Le projet a 4 composantes :
Composante A : Amélioration de la production et de la productivité du riz
Composante B : Renforcement des liens avec le marché
Composante C: Favorisez un environnement politique et institutionnel porteur
Composante D : Gestion et Coordination du Projet

 

Tous les acteurs qui interviennent dans la chaine de valeur du riz

 

MANOBI, IFDEC, SEPROCA, IRAG

 

Zone(s) d’intervention

Basse-Guinée :  Dubréka, Boffa, Boké et Coyah/Wonkifong
Haute-Guinée : Dinguiraye, Kouroussa et Siguiri